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Saint Renan Iroise Volley

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L'Iroise Volley de l'entraîneur Franck Soutison connaît une saison mitigée, perturbée par les blessures. La série de matchs qui s'étire jusqu'à la mi-février est importante pour le club, le maintien serait presque en poche avec quelques victoires supplémentaires.

Comme prévu en début de saison, Saint-Renan est moins performant que les années précédentes. C'est une saison de transition?
«Oui, cela confirme ce que je pensais à la reprise. Le groupe a été chamboulé à l'intersaison donc il a fallu intégrer les nouveaux joueurs. Mais ce qui n'était pas prévisible, c'est les blessures et les absences pour raisons professionnelles. A leur tour, Vincent Krief, Arnaud Bondu, Pierre Soutison ou Mathieu Dubreuil sont absents. Du coup, notre niveau de jeu est irrégulier.»

Vous avez subi deux défaites 3-0 et 3-1 contre les deux leaders de la poule. Qu'est-ce qui fait la différence avec le haut du tableau?
«Saint-Nazaire comme le REC ont des effectifs homogènes pour jouer la montée. Des postes peuvent être doublés. Les autres équipes de la poule, comme nous, doivent composer avec les absences. Physiquement, ils sont impressionnants et les deux jouent la montée.»

Julien Levalet fait son retour comme joker. L'équipe a-t-elle besoin de se renforcer?
«Oui. Julien nous a aidés mais il est plutôt en instance de départ pour le travail. On a besoin de doubler des postes, de soulager des joueurs. Comme tous les ans, la question du recrutement se posera en fin de saison, mais c'est difficile d'attirer du monde à la pointe du Finistère.»

Vous avez trois matchs à venir très important (Chantepie, Guipavas et Quimper). Que pensez-vous de ce triptyque breton?
«Je ne sais trop comment aborder Chantepie. C'est une équipe irrégulière comme la nôtre. Guipavas, comme Quimper, nous réussissent généralement bien. Il nous faut au moins deux victoires en trois matchs, peut importe l'ordre.»

L'autre club de la région brestoise, Guipavas, connaît une saison difficile avec une victoire pour sept défaites. Qu'en pensez-vous?
«Ça me fait de la peine pour eux, ça ne prend pas cette année. Ce n'est pas bon en terme de dynamique pour le volley brestois si le club redescend en région. Pour nous, ça ne change pas grand-chose, on préfère avoir plus d'équipes locales en N3. C'est sûr, ça évite les déplacements trop long.»

Le maintien sera-t-il facile à atteindre?
«Ça ne me paraît pas compliqué mais nous ne sommes jamais à l'abri d'une mauvaise passe. La 4e place serait normale pour nous avec un effectif au complet. Il faudra se battre sur la poule retour.»

Que doit faire le club de Saint-Renan pour poursuivre sa progression en N3?
«Nous travaillons sur la formation des jeunes avec notre BE, Ivonic Hubert (formé et joueur par le passé au Goélo). Il faut recruter des jeunes et des seniors mais ce n'est pas évident dans le Nord-Finistère. Le club est dynamique, le bureau est efficace, notre budget est équilibré, depuis cinq ans, nous avons bien évolué, nous sommes reconnus par les autres clubs.»

  • Propos recueilli par S.C.

Le Télégramme, 13 janvier 2011