L'Iroise Volley poursuit son bonhomme de chemin en N3M. Mais derrière cette vitrine, c'est tout un club qui surfe sur une dynamique exemplaire. Le coach Franck Soutison revient sur la bonne santé du club renanais.

Franck, c'était «show» dimanche avec un cinq sets de toute beauté contre Nantes. Pas trop de regrets après cette défaite sur un coup de dés?
«Non, comme je l'ai déjà souligné, ma seule amertume est de ne pas avoir pu faire tourner l'ensemble de l'effectif. Benoît Martin et Tristan Glanec n'ont quasiment pas joué, alors qu'ils s'inscrivent pleinement dans l'avenir du club. Mais livrer un tel match, poussé par un public fidèle fut un pur plaisir...»

Au bout de trois saisons en N3, le club n'a-t-il pas envie de voir un peu plus haut au vu de ses prestations?
«Evoluer en N3 nous convient très bien et correspond pleinement à nos aspirations. L'équipe a trouvé un équilibre que nous souhaitons préserver. La N2 est un niveau qui nous obligerait à revoir notre conception de la gestion du club, ce qui nous mettrait en danger. A l'étage au-dessus, on commence à parler argent et ce n'est pas notre politique.»

Cette saison, vous êtes quelques anciens à encadrer de jeunes joueurs. Visiblement tout le monde se prend au jeu...
«Nous avions un peu d'appréhension en démarrant cette saison de transition avec un effectif renouvelé, tout en conservant notre ?ossature historique? de N3 (Franck Soutison, Ewen Guermeur, homme à tout faire auquel le club doit énormément, et Nicolas Larché) et Mathieu Dubreuil. Mais finalement, cela se passe relativement bien avec les jeunes qui ont intégré l'équipe première. Nous pouvons envisager l'avenir avec sérénité...»

Derrière la N3, le niveau monte crescendo à l'Iroise Volley. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet?
«La saison passée, le club s'est doté d'un éducateur-joueur, Ivonic Hubert, qui entraîne les équipes seniors et les jeunes. Nous sommes dans une phase de structuration avec une belle évolution tant au niveau qualitatif que quantitatif. Saint-Renan est en pleine progression avec une équipe féminine qui vient d'accéder à la Prénationale et une équipe 2 qui vise la Prénationale. Il nous appartient de maîtriser cette évolution pour maintenir cette dynamique.».

Propos recueillis par P. L.M, pour le Télégramme de Brest.