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Saint Renan Iroise Volley

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Le derby qui arrive est gravé dans les agendas depuis de longues semaines par les joueurs des deux équipes. Pour Arnaud Bondu (28 ans), central de Saint-Renan, ce match est très particulier: il revient dans la salle qu'il a côtoyée à ses débuts (2003-2006).

Vous êtes le seul joueur de Saint-Renan à avoir joué à Guipavas, est-ce un avantage?
«Oui tout à fait. Je connais la salle, et puis surtout les forces et faiblesses des joueurs. On se connaît très bien, les frères Reiller sont mes meilleurs copains».

Pourquoi avoir quitté les Gars du Reun?
«Parce qu'à un moment donné, je voulais progresser techniquement. Guipavas m'a appris à jouer au volley, Saint-Renan m'a fait devenir central. Les entraînements sont plus poussés. En 2006, Saint-Renan jouait la montée en N3 et je voulais tenter l'aventure. Depuis, on se maintient à ce niveau».

Votre équipe a enchaîné trois défaites consécutives (Saint-Nazaire, Chantepie, Rennes). Ce match contre les derniers tombe au bon moment?
«Saint-Nazaire et Rennes étaient plus forts. Contre Chantepie, l'effectif était incomplet. Moi-même, je reviens de blessure (entorse avec arrachements ligamentaires) après une coupure d'un mois et demi. Il nous faut rapidement trois à quatre victoires pour nous relancer. Ce match contre Guipavas peut être un tremplin pour enchaîner ensuite par un succès contre Quimper à domicile».

Vous avez l'ascendant psychologique sur ce derby puisque vous avez toujours gagné en N3, la pression est-elle sur Guipavas?
«Sur les deux équipes. Parce que nous avons enchaîné les défaites. Notre jeu n'est pas au beau fixe, mais pour ce match, nous serons enfin au complet. Cependant, Guipavas craque souvent face à la pression. A Saint-Renan, des joueurs comme Franck Soutison ou Ivonic Hubert savent poser le jeu, cela nous permet de passer les moments difficiles d'un derby, par exemple.»

Dimanche (16h).

    * Propos recueilli par S.C. - Le Télégramme